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Possible descente d'air froid la semaine prochaine sur la France

Une coulée froide et dépressionnaire est malheureusement redoutée la semaine prochaine, avec toutefois d'importantes divergences selon les modèles qui, une fois résolues, feront de cette descente froide tardive un évènement dommageable ou non. Voici ce que l'on peut dire ce samedi. De façon générale, le modèle Européen ECMWF (que vous connaissez sous le nom de CEP) demeure le plus incisif, avec un décrochage polaire d'origine maritime qui vient se centrer sur la France pour début avril, induisant de fréquents risques de gel et même de neige sur une partie du pays.

La bonne nouvelle des actualisations du jour va dans le sens d'une coulée très dépressionnaire. Si cela se confirme, les nuages seront nombreux sur une grande partie du territoire au moment où la masse d'air sera la plus froide en altitude. En cas de ciel dégagé, catastrophe assurée ! (Cela ne sera pas le cas, au moins dans un premier temps). Ci-dessous, voici la modélisation de CEP pour le 1er avril. On note que ce temps perturbé et froid persiste durant 5 ou 6 jours sur ce modèle, avec pas mal d'humidité. Il neigerait à basse altitude, y compris sur les reliefs qui entourent la Méditerranée. 

Les modèles secondaires GEM (Canadien) et UKMO (Grande-Bretagne) ont proposé ce matin un scénario relativement similaire à celui de CEP, ce qui donne un poids supplémentaire à ce scénario. Si l'on s'intéresse à la prévision ensembliste, le run déterministe de CEP est l'un des plus froids de son ensembliste. Il ne serait donc pas étonnant que les prochaines actualisations soient "moins froides". Toutefois, dans le cas d'un tel scénario, il faudra quand même redouter une transition gélive jusqu'en plaine en fin d'épisode, lorsque le ciel se dégagera. Ce sera à affiner d'ici là.

Ci-dessous, voici la prévision "brute" des températures et de la couche de neige au sol. C'est une prévision brute (cartographique) qui n'est donc pas précise. Ces cartes ne sont qu'une indication. 

Heureusement, il y a des scénarios qui sont plus timorés. C'est le cas du modèle GFS, qui voit le gros de la coulée froide s'arrêter à la Grande-Bretagne et l'Allemagne. Cette dernière finirait par déborder sur le nord de la France, en étant aussi dépressionnaire (donc nuageuse et humide). Sur le sud de la France, nous aurions plutôt une flux d'Ouest dynamique, apportant un temps mitigé/nuageux et nettement plus doux. Le modèle GFS est globalement suivi par son ensembliste, bien que certains scénarios de GEFS ressemblent à CEP.

Concrètement, la probabilité d'un flux de nord dépressionnaire et assez froid est en augmentation par rapport à hier, sans être assuré. La difficulté va être d'apprécier jusqu'où cette descente d'air froid pourra progresser. Il est possible que l'on observe un scénario intermédiaire : froid au nord, plus doux au sud... A affiner demain dimanche.

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