Possible dégradation vers la mi-octobre : un scénario pour le moment incertain

Avant toute chose, il convient de rappeler que les prévisions à long terme constituent un exercice délicat. Au sein de cet article, nous allons nous attacher à vous expliquer en quoi la circulation atmosphérique va évoluer d'ici la mi-octobre et vers quel type de temps cela pourrait nous conduire. Plusieurs scénarios vont être évoqués, par ordre de probabilité.
Actuellement - voir carte ci-dessous - le contexte météorologique est caractérisé par un dôme de hautes pressions entre l'Afrique, l'Espagne et le sud Méditerranéen Français. Les dépressions circulent loin au nord, entre l'Islande et la Grande-Bretagne. Notre région est au carrefour des deux influences, ce qui va nous valoir une semaine "assez agréable" avec des températures plutôt chaudes pour la saison et de belles périodes d'éclaircies.
En fin de semaine, l'activité dépressionnaire va commencer à se renforcer sur une bonne partie de l'hémisphère nord. Dans le même temps, l'anticyclone va se rétracter vers l'Afrique. Deux scénarios principaux s'offrent alors à nous. Le premier, simulé par le modèle GFS ce matin, consiste au passage de talwegs dépressionnaires sur le proche Atlantique. Ces derniers seraient suffisamment étirés pour nous concerner.
Dans ce contexte, un flux marin va s'installer dès le week-end à venir, avec le retour de nombreux nuages bas et de petites pluies près des Cévennes (bonne fiabilité). En début de semaine suivante, une telle situation météo (carte ci-dessous) implique une dégradation active, avec des pluies significatives. Impossible de prévoir des cumuls précis à cette échéance. Nous estimons que ce scénario à "dégradation" est le plus probable, avec une occurrence d'environ 65%.
Le modèle CEP - dont nous vous présentons le scénario d'hier soir - propose un autre scénario qui serait nettement plus sec. En effet, les talwegs dépressionnaires ne parviendraient pas à s'étirer suffisamment vers le sud pour nous impacter, glissant sur l'actuel axe Islande - Grande-Bretagne. Dans ce contexte, où les hautes pressions resteraient en embuscade aux abords de notre région, nous aurions quelques nuages bas mais sans dégradation significative.
Nous jugeons ce scénario moins probable mais avec une occurrence de tout de même 35% environ, qui n'est donc pas à négliger. En conclusion : il devient de plus en plus probable que le temps se dégrade peu avant la mi-octobre. Pour le moment, il n'y a aucun signe d'épisode pluvio-orageux intense. Un scénario qui sera rapidement ajusté.
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