Il y a désormais 48h que nous vous évoquons un changement de temps à l'échelle de l'hémisphère nord pour le week-end et la semaine suivante à venir. Vous pouvez retrouver nos deux premiers points en cliquant ICI et LA. La prévision se confirme : un imposant système dépressionnaire va se constituer en fin de semaine sur le proche Atlantique, entre l'Islande, la Grande-Bretagne et l'Espagne. Cette dépression sera suffisamment proche pour nous impacter.
Le changement de temps va s'amorcer ce vendredi. Un talweg - zone dépressionnaire étirée en "V" - va se constituer de l'Islande au Portugal. Le flux va alors se dresser au secteur Sud, en conservant une courbure anticyclonique sur l'arc Méditerranéen dans un premier temps. Ce week-end, ce talweg va progressivement se décaler vers la France. Notre région se situera alors au carrefour de diverses influences.
L'air froid va progresser de la Grande-Bretagne vers le golfe de Gascogne au sein d'un flux de secteur Nord-Ouest. Dans le même temps, de l'air doux et humide va remonter du bassin Méditerranéen Occidental le long des côtes Espagnoles en direction des Cévennes. Dans ce contexte, un important conflit de masse d'air va s'opérer entre le midi Toulousain, le Roussillon, le Languedoc et la vallée du Rhône, sans qu'il soit possible d'être précis pour le moment.
Les premières averses sont attendues ce samedi sur notre région. Elles seront plutôt isolées mais pourront circuler aussi bien en plaine que sur les reliefs. C'est entre dimanche et lundi que la dégradation va s'amorcer plus franchement. Des salves pluvio-orageuses vont se constituer sur la région et se répéter les unes après les autres. L'instabilité atmosphérique ne sera pas exceptionnelle mais la succession de divers forçages atmosphériques laisse redouter un caractère orageux, notamment sur les plaines du Languedoc et du Roussillon.
Le deuxième consiste à ce que les basses pressions se maintiennent sur le proche Atlantique. Si ce scénario se précise, de nouvelles salves pluvio-orageuses seront à redouter sur toute la région ou presque. Ce scénario est privilégié à cette heure. Dans tous les cas, les conditions météorologiques durablement stables ne devraient pas faire leur retour avant la mi-mai environ.